Notre syndicalisme ne peut être celui de l’indifférence ou de l’isolement catégoriel. Pour faire face aux mutations de la société, des évolutions sont nécessaires, des réformes indispensables. La transformation sociale est au cœur de notre démarche syndicale.
Les enjeux sont tels qu’ils nécessitent l’action solidaire des salariés du secteur public et du secteur privé.

Notre démarche s’inscrit en permanence dans le cadre de l’indépendance du syndicalisme vis à vis des interlocuteurs gouvernementaux, patronaux et des partis politiques. Elle a recours à toutes les formes de l’expression et de l’action afin de développer un syndicalisme dynamique, pugnace, prenant largement appui sur l’implication des syndiqués.

Force de contestation, voire d’opposition mais aussi de propositions, notre syndicalisme concilie en fonction des nécessités la mobilisation, l’action, la négociation.

L'UNSA se définit sur l'échiquier syndical comme un « négociateur pas complaisant ».

 

Porteur de l’intérêt des salariés, l'UNSA cherche à aboutir à des accords, conquérant de nouveaux acquis ouvrant des perspectives d’amélioration pour l’avenir.


Le paysage syndical français est en mutation. Les grandes confédérations admettent désormais, avec beaucoup de nuances, la nécessité d’engager des réformes. Au fil du temps, les frontières idéologiques du passé entre syndicalisme révolutionnaire et syndicalisme réformiste s’estompent.
Parallèlement, un syndicalisme protestataire cherche à émerger, plus soucieux de dénonciation et d’activisme que d’efficacité réelle.
Dans le contexte actuel, en France mais aussi en Europe et dans le monde, les salariés o­nt plus que jamais besoin d’un syndicalisme fort et uni. Pour notre part, ce syndicalisme se conçoit dans le respect des grands principes suivants : attachement à la laïcité, à la solidarité, à l’égalité, à la fraternité, à la démocratie, aux libertés, à la justice sociale, à la défense du service public, au droit à l’emploi et à la protection sociale.

Nous dénonçons l’arrêté du 31 mars 1966 qui établit la présomption irréfragable de représentativité des organisations syndicales. Il constitue un obstacle majeur à l’expression d’une véritable démocratie sociale en France.
De même, nous proposons que la validation des accords résulte, à terme, de la signature d’organisations syndicales représentant la majorité des salariés concernés.

Cette même règle dite de l’accord majoritaire doit s’imposer pour la révision du dit accord.

L’unité syndicale est une nécessité à construire.


 

 

 

 

 

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