EFFICACITÉ SYNDICALE


Dans notre société,
aux prises avec les difficultés économiques et professionnelles, le syndicalisme doit prendre en charge la défense des valeurs morales et matérielles des salariés et des retraités.

Cela comprend la défense des acquis d’une part, le pouvoir de formuler les propositions nécessaires à l’amélioration de la situation des salariés d'autre part.
L’UNSA Ferroviaire a bien conscience du fait que le Groupe Public Ferroviaire  SNCF n’échappent pas aux pressions exercées par les Pouvoirs Publics et le Patronat sur les salariés et la protection sociale.

Dans la société actuelle,
l’Homme seul se trouve placé en état d’infériorité ; en conséquence, une route lui est toute tracée : celle du syndicalisme.

Dans ce contexte,
l’UNSA Ferroviaire ressent la nécessité de resserrer les liens, face à une Direction dominée par des impératifs budgétaires, une Direction profondément impliquée dans un processus politique qui l’éloigne des préoccupations sociales de ses agents. Il est primordial de réfléchir, en permanence, sur le fait que l’organisation du travail dans l’entreprise favorise l’esprit d’individualisme et la performance personnelle. Notre syndicalisme doit trouver son juste chemin et rester constamment en phase avec les aspirations des femmes et des hommes qu’il est chargé de représenter.

Il doit savoir prendre en compte et donner cohérence aux revendications du salarié, des plus générales aux plus spécifiques. Il doit savoir régler avec justice les revendications catégorielles au mieux des intérêts de chacun en préservant toujours la cohésion face au pouvoir de l’entreprise. Il est, de fait, partie prenante d’un projet de société basé sur la solidarité et la justice sociale.

Le syndicalisme doit répondre au développement des valeurs collectives et doit être un rempart pour la défense de celles-ci. A ce titre, il est fermement attaché à la double notion de service public et d’intérêt général en mettant la production au service d’un plus grand nombre.

Les syndicats doivent être les instruments de la démocratie dans l’entreprise,
c’est-à-dire de la citoyenneté des salariés sur leur lieu de travail. La prise en compte par les organisations syndicales d’un certain nombre de services périphériques, dont le fonctionnement est basé sur la solidarité mutualiste, ne doit pas être exclue.

L’UNSA Ferroviaire entend préserver l’intérêt de ses mandants par une politique contractuelle. Elle doit pour ce faire, mettre en œuvre un rapport de force favorable vis-à-vis du gouvernement, du Patronat et de la Direction d’Entreprise.

Elle maintient une pression syndicale forte.

Elle ne refuse donc pas l’arme de la grève lorsque la nécessité l’impose.


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